De l'amour vers le respect dans la prise en charge de la fin de vie
Très intéressante intervention d'Eric Fiat, filmé par Agevillage.com le le 12 novembre 2009 à Paris ainsi que lors du colloque sur les approches non médicamenteuses dans la maladie d'Alzheimer.
Je retiens cette idée centrale du philosophe qui voit dans notre société un transfert de l'amour du prochain, au sens religieux du terme, dans la notion de "respect", respect du malade, charte de "bonne prise en charge" du malade, une sorte de laïcisation du don de soi en quelque sorte, mais qui ne va pas sans travers.
Pour Eric Fiat, le respect est une condition sine qua none du soin mais non suffisante. Il pose cette question : "quelle capacité pour cette laïcité de garantir aux hommes qu’ils restent humains en fin de vie ?"
Pour les amoureux de la pensée et des mots (il les utilise avec brio, usant de son humour, de sa culture et de sa réflexion), je vous invite à votre tour à découvrir les deux présentations filmées grâce au site Agevillage.com, toujours là au bon moment.
A l'heure des bonnes intentions, des chartes, des protocoles, nous voyons bien dans les hopitaux que, pour autant, les choses ne sont pas nécessairement ce qu'elles devraient être. Eric Fiat nous propose quelques pistes de réflexion je pense.
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